Aujourd’hui on peut le dire : il y a eu à Las Vegas, de mauvaises corridas… mauvaises parce qu’elles dénaturent sans faire évoluer, parce qu’elles font du mal, mauvaises parce qu’elles détruisent l’essence même de ce qui fait le mystère et la grâce… mauvaises parce qu’elles trompent et mentent sur la réalité de l’issue que l’on veut cacher, mauvaises parce que funeste et sans joie, qu’on s’y est ennuyé, qu’on ne comprend pas ce jeu qui n’a plus de sens, mauvaise parce qu’attractions pour gogos et machines à sous pour bonimenteurs…
Mais heureusement, comble de paradoxe… elles furent si mauvaises ces corridas nord américaines que personne ne veut plus y aller, ni le public qui visiblement n’a pas répondu présent, ni les toreros qui semblent se desister... à force d'être fondamentalement mauvaises et dans l'intention et dans le résultat, l'entreprise américaine à fait long feu...on espère.
Paradoxe encore : au fond, on ne peut que se réjouir de ces mauvaises corridas…
parce qu’ainsi, on continuera, de notre côté, à ne pas qualifier une corrida de mauvaise !
autrement dit, on est presque sûr qu'il n’y aura plus jamais de ces mauvaises corridas ! et que jamais la corrida n'est mauvaise !